J'irai où tu iras

Genre : Comédie
Sortie le : 02/10/2019 (01H40)
Réalisateur : Géraldine Nakache
Acteurs : Leïla Bekhti, Géraldine Nakache, Patrick Timsit…

Vali et Mina sont deux sœurs que tout oppose, éloignées par les épreuves de la vie. L’une est chanteuse, rêveuse et émotive. L’autre est thérapeute, distante et rationnelle. Leur père aimant finit par trouver l’occasion rêvée pour les rassembler le temps d’un week-end et tenter de les réconcilier : Vali a décroché une audition à Paris et c’est Mina qui va devoir l’y emmener malgré son mépris pour la passion de sa sœur.
C’est une histoire de retrouvailles, une histoire d’amour entre deux sœurs, l’histoire d’une famille qui s’aime mais qui ne sait plus se le dire.

Bande Annoncehttps://www.youtube.com/watch?v=_ubE0oJyIK4



Critique

Par Mathieu Perrichet - posté le 16/09/2019

Tout ce qui brillotte…

Après l’enthousiasmant Tout ce qui brille et le navet Nous York, Géraldine Nakache repasse derrière la caméra avec J’irai où tu iras. Toujours accompagnée de son acolyte Leïla Bekhti pour lui donner la réplique à l’écran. Et, après avoir visionné la bande annonce, c’est peu dire que nous nous sommes rendus au cinéma un peu effrayés par ce que nous nous apprêtions à voir. Pourtant, au final, cette comédie qui raconte la relation conflictuelle entre deux sœurs que tout oppose ou presque s’avère moins pire que prévu. Sur fond de Céline Dion, la réalisatrice livre une film mignonnet et sympathique, plein de grosses ficelles et de bons sentiments. En jouant sur les clichés, en ne craignant pas l’exagération, poussant le ridicule à son paroxysme - l’un des principaux ressorts comiques de ce long métrage, Géraldine Nakache parvient à créer des situations cocasses, décalées. Quant aux personnages, plutôt hauts en couleurs, ils se révèlent assez savoureux. C’est ainsi que nous nous sommes surpris à sourire, voire même à laisser échapper de ci, de là un petit rire. Toutefois, si la cinéaste est plutôt douée pour mettre en scènes des individus cabossés, que le côté pathétique, un peu grotesque, rend touchant, sa volonté d’instiller un fond plus dramatique et larmoyant ne prend pas vraiment. Nul besoin de forcément chercher à faire pleurer dans les chaumières. En résumé, cette comédie tendre et légère, sans grande originalité ne marquera certainement pas de son empreinte le cinéma français, mais se laisse regarder. Comme elle se laisserait parfaitement regarder un dimanche soir à a télévision.

Mathieu Perrichet