Genre : Comédie
Sortie le : 30/05/2018 (01H26)
Réalisateur : Jean-Pierre Améris
Acteurs : Eric Elmosnino, Ary Abittan, Judith El Zein…
Un quinquagénaire est victime d’un mal de dos fulgurant. Tous les médecins, les radiologues et les ostéopathes du monde ne peuvent rien pour lui : la racine de son mal est psychologique. Mais de son travail, de sa femme ou de sa famille, que doit-il changer pour aller mieux ?
Depuis 1994, Je vais mieux est le 11e long métrage signé Jean-Pierre Améris à sortir dans les salles obscures. Mais simplement sa 3e comédie. Genre auquel le cinéaste s’est intéressé seulement à partir de 2010. Parmi ses films, on retiendra ces dernières années Les Emotifs anonymes, L’Homme qui rit, Marie Heurtin, Une famille à louer, etc. Avec des résultats soufflant le chaud et le froid. Adaptée librement d’un roman de David Foenkinos, sa nouvelle cuvée s’avère être, en l’occurrence, de plutôt bonne facture. Le pitch : Laurent, un quinqua, est victime d’un mal de dos fulgurant. A l’époque où Doctissimo et cie diagnostiquent un cancer dès la moindre petite douleur, l’homme s’imagine rapidement le pire. Mais lorsque les différents examens écartent toute maladie incurable, c’est un bilan de sa vie qu’il se voit contraint de faire pour résoudre un mal insidieux, logé dans les tréfonds de son inconscient. L’heure de la remise en question a alors sonné. Un cheminement intérieur qui va l’amener à vivre évidemment quelques situations cocasses. Jean-Pierre Améris propose ainsi une charmante comédie, agréable à regarder, joliment ficelée, traversée par des personnages décalés et franchement savoureux. En plus d’un humour bon enfant, on retrouve avec plaisir la sensibilité et la tendresse du réalisateur dans ce long-métrage qui s’apparente à une leçon de vie : plutôt que de se morfondre dans une existence que l’on subit, il suffit parfois d’une simple prise de conscience pour en reprendre le contrôle et lui redonner du sens. Une sorte de feel good movie qui ne peut décemment pas faire de mal.
Un quinquagénaire est victime d’un mal de dos fulgurant. Tous les médecins, les radiologues et les ostéopathes du monde ne peuvent rien pour lui : la racine de son mal est psychologique.
