La promesse de l'aube

Genre : Drame
Sortie le : 20/12/2017 (02H10)
Réalisateur : Eric Barbier
Acteurs : Pierre Niney, Charlotte Gainsbourg, Didier Bourdon…

De son enfance difficile en Pologne en passant par son adolescence sous le soleil de Nice, jusqu’à ses exploits d’aviateur en Afrique pendant la Seconde Guerre mondiale… Romain Gary a vécu une vie extraordinaire. Mais cet acharnement à vivre mille vies, à devenir un grand homme et un écrivain célèbre, c’est à Nina, sa mère, qu’il le doit. C’est l’amour fou de cette mère attachante et excentrique qui fera de lui un des romanciers majeurs du XXème siècle, à la vie pleine de rebondissements, de passions et de mystères. Mais cet amour maternel sans bornes sera aussi son fardeau pour la vie…

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Critique

Par Mathieu Perrichet - posté le 29/11/2017

Un homme à la mère

S’attaquer à un immense classique – un chef d’œuvre - de l’un des plus grands écrivains français du XXe siècle est assurément un pari risqué. D’autant que l’exercice de l’adaptation, quelle que soit l’ouvrage, est de nature casse gueule. Au moment donc de voir le dernier film de Eric Barbier (Le Dernier Diamant, Le Serpent, Un Air de liberté, etc), une transposition à l’écran de La Promesse de l’aube de Romain Gary, nous étions forcément un chouïa sur nos gardes. Deux heures et des brouettes plus tard, nous sommes finalement ressortis de la salle convaincus. Sans avoir vu le temps passer. En effet, le réalisateur offre un film ambitieux et populaire, une fresque épique, un véritable film d’aventure à gros budget dont on se délecte de bout en bout. Aussi haletant que poignant. Pour rappel, l’histoire retrace sur 20 ans « la vie » de Romain Gary, de sa jeunesse compliquée en Pologne à ses exploits militaires et littéraires durant la Seconde Guerre mondiale, en passant par son adolescence à Nice, ses pérégrinations africaines, etc. Avec en fil rouge la relation fusionnelle et finalement vénéneuse qu’il entretenait avec sa mère… Une existence pleine de rebondissements que le cinéaste a parfaitement su retranscrire à l’écran. Au même titre que la dimension émotionnelle. Et ce grâce notamment à ses deux comédiens principaux, Charlotte Gainsbourg et Pierre Niney, tout à fait crédibles dans leur rôle respectif. En conclusion, Eric Barnier livre un film divertissant qui ne devrait pas faire se retourner Romain Gary dans sa tombe. Une bonne chose, convenons-en ! Pour lui comme pour les spectateurs.               

Mathieu Perrichet


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