Knock

Genre : Comédie
Sortie le : 18/10/2017 (01H53)
Réalisateur : Lorraine Levy
Acteurs : Omar Sy, Alex Lutz, Ana Girardot…

Knock, un ex-filou repenti devenu médecin diplômé, arrive dans le petit village de Saint-Maurice pour appliquer une "méthode" destinée à faire sa fortune : il va convaincre la population que tout bien portant est un malade qui s'ignore. Et pour cela, trouver à chacun la maladie réelle ou imaginaire dont il souffre. Passé maitre dans l'art de la séduction et de la manipulation, Knock est sur le point de parvenir à ses fins. Mais il est rattrapé par deux choses qu'il n'avait pas prévues : les sentiments du coeur et un sombre individu issu de son passé venu le faire chanter.

Bande Annonce : http://www.marsfilms.com



Critique

Par Mathieu Perrichet - posté le 22/09/2017

Le malade imaginaire

Jamais 3 sans 4 ! Après René Hervil (1925), Roger Goupillières (1933) et Guy Lefranc (1951), c’est au tour de Lorraine Lévy de se pencher au chevet de la pièce Knock ou le triomphe de la médecine (1923) de Jules Romains. Pour son 8e long métrage (L’Alcool transparent des cerises, Le Fils de l’autre, Mes amis, mes amours, etc), la réalisatrice propose ainsi une adaptation très libre, plutôt savoureuse et bien ficelée de ce classique. Le pitch : Knock, ancien voyou à la petite semaine devenu médecin - un peu malgré lui - débarque dans un paisible village pour exercer ses fonctions. Sa devise ? Tout bien portant est un malade qui s’ignore. A la fois opportuniste, manipulateur et séducteur, le docteur va peu à peu transformer la bourgade en refuge de malades imaginaires… Pour camper Knock, Lorraine Lévy s’est attaché les services d’un Omar Sy parfait tant dans le maniement du stéthoscope que dans l’esbroufe. Et pour accompagner ce beau parleur peu scrupuleux, passé maître dans l’art d’embobiner les gens et de se rendre indispensable, la cinéaste s’est offert un casting 4 étoiles. Ana Girardot, Alex Lutz, Sabine Azéma, Pascal Elbé, Audrey Dana, Michel Vuillermoz, etc, interprètent tous des personnages tantôt farfelus, tantôt attachants, voire les deux, dans un décor aux allures de conte. Si les hypocondriaques pourraient ne pas se remettre de sa vision, cette comédie simple et plaisante semble pourtant toute indiquée si une dose de bonne humeur vous fait envie. Et, alors que les jours déclinent, quoi de mieux pour conserver la santé et le moral que de (sou)rire et passer un agréable moment ?             

Mathieu Perrichet


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