En thalasso à Biarritz avec sa meilleure amie, Violette, quadra parisienne travaillant dans la mode, rencontre Jean-René, un modeste informaticien fraîchement divorcé. Après des années de solitude, elle se laisse séduire. Il la rejoint à Paris, tentant de s'adapter au microcosme parisien dans lequel elle évolue. Mais c’est sans compter sur la présence de Lolo, le fils chéri de Violette, prêt à tout pour détruire le couple naissant et conserver sa place de favori.
Le sale gosse
La cinéaste et comédienne, Julie Delpy, (Looking for Jimmy, 2 days in Paris, 2 days in New York…) revient sur le grand écran avec une comédie mi-figue, mi-raisin. L'intrigue du film tourne autour d'un fils à maman, un post-adolescent souffrant du complexe d'Oedipe, prêt à tout pour empêcher sa mère de s'épanouir dans une relation avec un homme, afin de la garder pour lui. De ce postulat de départ découle une série de gags plus ou moins convaincants. Si certaines scènes et situations parviennent à tirer quelques sourires aux spectateurs, l'ensemble reste assez poussif. Assez différent de ses précédents films, Lolo peut toutefois s'enorgueillir d'un casting alléchant et vendeur - Dany Boon, Karine Viard, Vincent Lacoste, Julie Delpy - mais cela ne fait pas tout. On retiendra néanmoins quelques tirades et dialogues assez savoureux, avec une mention spéciale pour le personnage incarné par Karine Viard. En résulte, un divertissement sympathique mais sans plus. Julie Delpy nous avait habitué à mieux.
Mathieu Perrichet