Lui est inventeur de casse-têtes. Investi corps et âme dans son travail, il ne peut se concentrer que dans le silence. Elle est une pianiste accomplie et ne peut vivre sans musique. Elle doit préparer un concours qui pourrait changer sa vie. Ils vont devoir cohabiter sans se voir...
Critique
Par Mathieu Perrichet - posté le 28/04/2015
L'amour à la machine
Clovis Cornillac, comme beaucoup d'autres comédiens avant lui, aura finalement cédé à la tentation de passer derrière la caméra. Pour son premier long métrage en tant que réalisateur, celui-ci s'est appuyé sur une idée originale de sa compagne Lilou Fogli, avec qui il cosigne le scénario. Mais alors qu'on l'aurait davantage attendu du côté du polar, c'est vers la comédie romantique que l'acteur s'est tourné pour son coup d'essai. Un pari risqué tant le piège de s'empêtrer dans une histoire à l'eau de rose aux relents de guimauve n'est jamais très loin et peut s'avérer rédhibitoire avec ce genre cinématographique. Le premier quart d'heure du film, assez lourd, vient d'ailleurs confirmer certaines craintes et très vite, on se dit que Clovis Cornillac s'est aventuré sur un terrain trop glissant et que le film risque d'être un gouffre sans fin. Finalement, passé ces premières minutes, on se laisse prendre au jeu grâce à des personnages attachants et une histoire plutôt originale. Avec tous les ingrédients de la comédie romantique, Clovis Cornillac propose un film drôle, efficace, frais et pertinent. Une parenthèse de légèreté qui ne fait pas de mal en somme.
